Imagiers – 5 alternatives à la question « c’est quoi? »

Les imagiers, on ne sait pas toujours bien comment les lire! Instinctivement, la question “c’est quoi?” a tendance à venir facilement avec ces albums. Cette question répétée transforme l’échange avec son enfant en quiz. On perd alors la notion de plaisir qui est essentielle dans le développement du langage.  Il n’est pas question de bannir cette question, mais d’alterner avec d’autres options pour rendre la lecture d’un imagier plus plaisante, et plus productive.

1 - Commenter

Bien qu’un imagier n’ait pas d’histoire, on peut faire plus que juste nommer les illustrations. On commente les images avec nos expériences personnelles, et celles de notre enfant.

« Papa a une voiture, il a une voiture noire. »

« Et moi, j’ai une trottinette bleue! »

Ces commentaires permettent à votre enfant d’entendre un modèle langagier complet. Ils l’encouragent également à faire ses propres commentaires.

De plus, associer les mots avec des expériences personnelles permettent à votre enfant de mieux retenir le vocabulaire.

« Regarde le toboggan. On a été sur un toboggan avec Lucien hier. Tu aimes bien le toboggan! »

Grâce à cette anecdote avec son cousin, votre enfant va faire le lien entre le toboggan du parc, et celui de l’imagier. Il sera aussi plus facile de se rappeler du mot.

2 - Décrire

Les imagiers sont plein de mots. Ils ont même plus de mots que vous n’imaginez! Au-delà des mots sous les illustrations, on peut décrire tout ce qui caractérise les objets ou animaux.

« La vache a des cornes sur la tête. Et elle a des pis pour tirer le lait. »

14 mots sur cette double page.

Plus de 40 mots si on décrit chaque item.

Ces descriptions permettent aussi à votre enfant de faire des liens sémantiques. Associer un mot à des caractéristiques sémantiques lui permet de mieux retenir les mots.

On peut également décrire les différentes images avec :

  • leur fonction : une baignoire, pour prendre un bain
  • leur bruitage : camion de pompier fait pimpom
  • etc.

3 - Questions

S’il ne faut pas abuser des questions pour éviter la situation de quiz, on peut tout de même les utiliser. Dans un premier temps, l’enfant n’est pas en mesure de répondre à ces questions. C’est pour cette raison que l’on commence par commenter encore et encore, avant de pouvoir alterner avec des questions.

On peut ensuite transformer les commentaires en questions pour changer de la simple question “c’est quoi?”. Ainsi, on peut questionner l’enfant :

  • sur son expérience personnelle

« Avec quoi aimes-tu jouer dans le bain? »

  • sur les caractéristiques de l’item

« Vois-tu un objet bleu qui flotte? »

  • sur les fonctions de l’objet

« C’est une serviette. Que fait-on avec une serviette? »

4 - Devinettes

Lorsque votre enfant est capable de répondre aux questions, on peut jouer aux devinettes avec un imagier.

« C’est un accessoire que l’on porte en hiver, pour se protéger du froid. On le porte sur la tête. »

Inversez les rôles : laissez votre enfant faire une devinette.

On peut faire une devinette inversée : votre enfant choisit un item sur la page, et vous posez des questions pour deviner ce dont il s’agit.

-« Est-ce que cet animal a des rayures? » Non

« Est-ce qu’il a de grandes oreilles? »  Oui

« Est-ce qu’il a des défenses? » Oui

« C’est un éléphant! »

Dans les deux cas, on peut alterner les rôles. Il est plus difficile pour un enfant de formuler une devinette, et de poser les questions. Adaptez le jeu à son niveau.

5 - Silences

Cela peut paraître étrange à dire, mais on oublie parfois de laisser des silences. Certains imagiers ont tellement d’images à observer, que nous nous précipitons pour nommer, commenter ce que nous voyons.

  • Devant une page qui foisonne d’images, laissez un silence. Donnez à votre enfant un temps pour observer.
  • Si vous faîtes un commentaire sur une image, laissez un silence. Donnez-lui l’opportunité de réagir.
  • Si vous posez une question, et que votre enfant ne vous répond pas immédiatement, laissez un silence. Donnez-lui l’opportunité d’y répondre à son rythme.

Vous avez donc maintenant des idées simples à mettre en place pour rendre la lecture d’un imagier plus agréable pour votre enfant, et pour vous-même! Dans un prochain billet, je vous donnerai des idées pour utiliser vos imagiers de différentes façons.

French Expat Le Podcast – Hors série Bilinguisme

Si vous ne connaissez pas encore ce podcast, je vous encourage à aller l’écouter. Ce sont plein de témoignages d’horizons divers, qui nous font voyager, et nous font découvrir tout ce qui peut rimer avec expatriation!

Le concept du podcast

Chaque lundi, c’est un nouvel épisode qui donne la parole aux expats francophones des 4 coins du monde. Qu’ils vivent aux Etats-Unis, au Japon, en Australie, en Thailande, ou en Irlande, ils nous livrent leur histoire d’expatriation, avec son lot d’obstacles, de belles découvertes, de rencontres, etc.

Si vous êtes expatriés vous-mêmes, ou l’avez été, vous vous retrouverez sûrement dans certains témoignages. Et si vous envisagez l’expatriation, ce sont des témoignages qui peuvent être inspirants pour votre projet.

Comme les invités au micro de l’équipe viennent de tous les continents, les épisodes nous permettent aussi de voyager, et de découvrir le quotidien dans un autre pays.

Chaque semaine, une nouvelle découverte!

Où le suivre?

Présent sur toutes les plateformes de podcast, vous n’avez plus qu’à choisir ce que vous voulez faire pendant l’écoute : plutôt un p’tit verre, ou le repassage? A la maison, ou en voiture? Vous le retrouverez donc sur leur site, mais aussi Apple podcast, Spotify, Deezer, Soundcloud, et bien d’autres!

French Expat Le Podcast, c’est aussi un blog. L’occasion de continuer de voyager avec les traditions des fêtes autour du monde, des conseils sur l’expatriation, etc.

Et bien entendu, vous pouvez suivre French Expat Le Podcast sur les réseaux sociaux : Instagram, Facebook, Linkedin, et Mapstr (avec les bonnes adresses des invités!).

Les hors séries

En plus des épisodes hebdomadaires sur les divers parcours d’expatriation, le podcast propose des hors séries sur une thématique plus particulière, qui peut intéresser tout expat, ou expat en devenir.

On y trouve un hors série sur le bien être des enfants expatriés, qui est un très bon complément au hors série sur le bilinguisme. Trois invités viennent se livrer sur des expériences très différentes. Julie témoigne de l’arrivée aux USA avec une enfant de 5 ans; Laetitia, quant à elle, raconte son expatriation, qui a vu naître deux enfants, et de leur retour en France; et enfin, Marie témoigne de son expérience d’expatriation en Polynésie française pendant son enfance. Des témoignages qui feront écho aux expériences des expats, ou qui donneront des éléments de réponse aux personnes qui songent à l’expatriation avec des enfants.

On y trouve également un hors série sur l’expatriation en France de trois personnes venant d’Hongrie, du Mexique, ou encore des Etats-Unis.

Au moment des fêtes, le podcast propose des épisodes spéciaux : les traditions de noël des invités qui vivent à différents endroits du monde, ou bien des histoires d’amour à la Saint-Valentin.

Mon interview dans le hors série

Dans la première partie de ce spécial “bilinguisme, Lisbeth raconte l’apprentissage de l’anglais de ses filles, déjà grandes au moment de leur expatriation. Un témoignage qui saura rassurer les personnes qui souhaitent se lancer dans l’expatriation avec des enfants scolarisés, dans un pays où l’on ne parle pas français.

Sous le micro d’Anne-Fleur, je réponds ensuite à des questions sur le bilinguisme. Quelle stratégie familiale faut-il choisir? Quelle langue parler a l’extérieur de la maison? Comment maintenir la langue française quand on vit a l’étranger? Comment préparer ses enfants au bilinguisme qui les attend dans l’expatriation? Tout autant de questions auxquelles je réponds dans ce podcast. Je vous invite donc à l’écouter si ce sont des questions que vous vous posez également.

Pour écouter le hors série sur le bilinguisme des enfants, cliquez ici.

Bonne écoute à tous!

Zékéyé pour les tout-petits (2)

Ce petit personnage est un véritable coup de coeur! Je vous avais déjà parlé des livres reliés adressés aux tout-petits. Je vous présente à présent la collection tout carton, mettant en scène ce même petit personnage attachant avec des livres tout aussi originaux.

Zékéyé et l’oiseau de pluie

Dès la première page, cet album nous plonge dans le climat chaud et sec de l’Afrique : il fait tellement chaud que les singes sont agités, les animaux manquent d’eau, plus rien ne pousse dans les champs.

Alors que Zékéyé part à la recherche de l’oiseau de pluie, l’ouïe et le toucher sont sollicités! On peut toucher les poils longs du singe ou encore le corps lisse de l’éléphant, tout en écoutant les singes, le bruit des tam-tams, et finalement la pluie!

A 9 mois, ma fille riait quand j’imitais les singes, et se mettait à danser au son des tam-tams! Ce livre peut plaire aux tout-petits grâce aux découvertes sonores et tactiles, et à son texte court et redondant. Il plaira aux enfants un peu plus grands, qui sont capables d’actionner seuls les puces sonores, et de comprendre l’enjeu de réveiller l’oiseau de pluie!

Mon seul regret est que l’histoire est un peu courte, on aurait envie de plus de pages pour faire monter le suspense avant de trouver cet oiseau de pluie aux couleurs magnifiques!

Auteur-Illustratrice : Nathalie Dieterlé
Edition : Hachette Jeunesse
Format du livre : Livre cartonné, sonore (4 sons) et tactile (4 matières)
Age : dès 6 mois
Langue(s) : français
Prix : 12,50 euros

  • Imitation (onomatopées)
  • Vocabulaire des adjectifs
  • Structure de phrase (répétition)
  • Compréhension de consignes
  • Faîtes les bruitages avec le livre pour encourager votre enfant à imiter. Il est plus difficile d’imiter le bruit que fait le livre.
  • Invitez votre enfant à toucher les différentes matières et nommez la sensation : “oh c’est doux!”.
  • Demandez à votre enfant de tourner la page en lui demandant : “est-ce que l’oiseau de pluie est derrière la page?”, pour faire monter le suspense et amener de l’anticipation, et de la curiosité chez votre enfant.

Zékéyé et les drôles de bruits

Les animaux de la savane n’arrivent pas a dormir, ils entendent tous un drôle bruit qui leur fait peur! Le suspense monte à chaque page, on part à la découverte de bruits nocturnes qui terrifient les animaux. Ces bruits ne sont plus ni moins que des animaux apeurés par le bruit d’un autre animal. La chute de l’histoire est drôle et pleine de tendresse!

Au-delà d’une histoire sympathique, le découpage de ce livre est vraiment astucieux : les différents éléments du paysage de la savane se superposent. Page après page, on a le sentiment de s’engouffrer dans la savane, en découvrant ce qui se cache derrière les hautes herbes, au-delà de la rivière ou encore derrière les baobabs! A la fin de l’histoire, c’est une toute petite porte qui s’ouvre pour dévoiler d’où vient le petit ronron qui faisait peur au plus gros animal de la savane!

C’est un récit en randonnée (texte court et redondant), ce qui est plutôt adapté aux tout-petits. Il peut être un support pour aborder les peurs nocturnes dès 2 ans.

Auteure-Illustratrice : Nathalie Dieterlé

Edition : Hachette Jeunesse

Format du livre : Livre cartonné avec une découpe en superposition originale

Age : dès 2 ans

Langue(s) : français (traduit en espagnol : “Iyoké y los ruidos extraños”).

Prix : 9 euros

  • Imitation (onomatopées).
  • Vocabulaire des animaux
  • Prépositions spatiales
  • Structure de phrase (répétition)
  • Demandez à votre enfant qui peut bien faire ce bruit, pour faire monter le suspense et l’anticipation, avant de le laisser tourner la page.
  • Invitez votre enfant à imiter les bruits qui font peur aux animaux. Avec les plus grands, on peut aussi parler des bruits : est-ce qu’une araignée fait “bou bou bou”? Pourquoi font-ils ces bruits dans l’histoire?
  • Mimer la peur avec votre visage lorsque vous faites les bruits qui terrifient les animaux, cela permettra à votre enfant d’apprendre à reconnaitre l’expression faciale de la peur.

Zékéyé et le gros gâteau koki

De nouveau, cet album propose un découpage astucieux! Le gâteau Koki de Zékéyé lui a échappé! Emporté tour à tour par le vent, le lion, les oiseaux, le caméléon, et enfin les fourmis, Zékéyé finit par récupérer son gâteau qui a bien diminué de taille! En effet, à chaque page, le gâteau rétrécit car tout le monde en prend un bout! Les pages sont découpées de façon à ce que le gâteau rétrécisse.

Nous retrouvons la simplicité des illustrations, propre à cette collection, et si adaptée aux jeunes enfants. A chaque page, sur le côté gauche, nous retrouvons l’animal qui avait volé le gâteau Koki à la page précédente. Ceci permet au jeune enfant de se familiariser avec le sens de la lecture : nous lisons de gauche à droite.

Auteur-Illustratrice : Nathalie Dieterlé

Edition : Hachette Jeunesse

Format du livre : Livre cartonné

Age : dès 2 ans

Langue(s) : français (traduit en espagnol “Iyoké y el gran pastel koki”)

Prix : 9 euros

  • Vocabulaire pour parler de la taille
  • Vocabulaire des animaux
  • Articulation du son [k]
  • Structure de phrase (répétition)
  • Ajoutez des onomatopées à la lecture :“grr” (lion), “oh non” (en mettant son oeil dans le plus petit trou, pour montrer que le gâteau est devenu tout petit!), etc.
  • Demandez à votre enfant si les animaux vont laisser un peu de gâteau à Zékéyé pour faire monter le suspense!
  • Si votre enfant en est capable, discutez avec lui de la taille du gâteau qui diminue de page en page, en utilisant les termes liés a la taille : pourquoi le gâteau devient-il plus petit? Serait-il content si on lui avait piqué son gâteau? Etc.

Zékéyé” pour les tout-petits (1)

Sous la plume de Nathalie Dieterlé, Zékéyé, un petit personnage attachant, qui nous emmène au coeur de l’Afrique. On y retrouve les animaux de la savane, la musique rythmée des tam-tams et les paysages verdoyants.

Il existe toute une collection de livres, néanmoins je m’attarde dans cet article sur les livres reliés qui peuvent être présentés aux plus petits. Ces livres ont tous un découpage original qui rend la lecture très vivante! Cette collection est un véritable coup de coeur!

Zékéyé est tout petit

C’est avec ce livre que j’ai été séduite par l’univers enchanteur de Zékéyé, et que j’ai vraiment eu l’envie de découvrir le reste de la collection. Dans cet album, Zékéyé aimerait avoir toutes les qualités de ses amis : être grand comme la girafe, fort comme le gorille, etc., mais finalement être tout petit a un grand avantage, qui est dévoilé à la fin du livre!

Mon bout de chou avait 4 mois quand nous l’avons découvert lors de l’heure du conte. Tout comme ses jeunes camarades, elle est restée attentive tout le long de la lecture devant la conteuse qui faisait vivre ce livre! La couverture l’annonce : un livre animé! Et c’est effectivement un album qui prend vie quand on l’ouvre. Les différents volets permettent de mettre en mouvement les animaux de la savane : le cou de la girafe s’allonge, le gorille tape sur sa poitrine, le lion rugit férocement, la gazelle galope, l’aigle s’envole… C’est en tout cas le sentiment que nous donne ce livre qui s’ouvre à la verticale, laissant apparaître une girafe de toute sa hauteur ou encore l’énorme gueule d’un lion!

Cet album plaît aux plus jeunes grâce à son côté interactif et son texte court et redondant. Il plaît aussi aux plus grands pour le côté interactif et la fin toute mignonne! J’aime quand j’achète un livre qui pourra évoluer avec mon bébé.

Auteur-Illustratrice : Nathalie Dieterlé
Edition : Les Albums Hachette
Format du livre : Livre relié, avec des volets. Ouverture du livre à la verticale.
Age : dès la naissance
Langue(s) : français (traduit en espagnol “Iyoké es muy pequeño”)
Prix : 9 euros

  • Vocabulaire des adjectifs
  • Vocabulaire des animaux
  • Vocabulaire des verbes
  • Structure de phrase (répétition)
  • Installez votre enfant face à vous lorsque vous lisez le livre, cela lui permettra de mieux profiter de l’animation que cet album offre.
  • Faîtes bouger les volets pour rendre le livre “vivant” : ainsi le gorille peut donner le sentiment de taper sur sa poitrine, la gazelle peut donner le sentiment de courir, etc.
  • Utilisez des onomatopées : elles sont aussi très utiles pour le développement du langage des tout-petits qui s’amusent à imiter les sons! Vous pouvez bien entendu faire les bruits des animaux : le gorille et le lion qui rugit. Vous pouvez également en faire sur les autres pages : “wow” devant la GRANDE girafe que l’on découvre tout doucement ensemble…

Zékéyé et le grand méchant Nia

Tout comme l’album précédent, ce livre s’ouvre à la verticale et dispose de rabats qui rendent le livre animé pour l’enfant. Le texte nous rappelle le dialogue que peut avoir le petit chaperon rouge avec le loup déguisé en grand-mère : “O terrible Nia, que tu as un gros ventre”. Et le grand méchant Nia de répondre “c’est pour mieux avaler des gazelles dès mon réveil, curieux Zekéyé.”. Ce qui rend ce livre interactif, c’est que le ventre peut alors “s’ouvrir” pour dévoiler des gazelles qui courent dans le ventre du grand méchant Nia. Le ver de terre gigote dans les oreilles, les poux sont suspendus dans la touffe de cheveux, et la langue peut être tirée pour dévoiler la petite mouche!

Les illustrations sont toujours aussi jolies avec des couleurs vives, et des rabats et pop-up qui rendent le livre vivant!

Qui plus est, le livre regorge de mots différents, mais la structure répétitive permet de bien les assimiler. Une belle richesse au niveau langage également.

Auteur-Illustratrice : Nathalie Dieterlé

Edition : Hachette Jeunesse

Format du livre : Livre relié, avec des volets. Ouverture du livre a la verticale.

Age : dès 2 ans

Langue(s) : français (traduit en espagnol “Iyoké y el terrible Nia”)

Prix : 9 euros

  • Vocabulaire des parties du corps
  • Vocabulaire des adjectifs
  • Vocabulaire des animaux
  • Vocabulaire des verbe
  • Structure de phrase (répétition)
  • Prendre une petite voix pour faire Zékéyé et une grosse voix pour le grand méchant Nia : cela permet à l’enfant de bien comprendre qui parle, et de rendre l’histoire interactive, en plus de le familiariser avec des voix aux différents timbres.
  • Installez votre enfant face à vous lorsque vous lisez le livre, cela lui permettra de mieux profiter de l’animation que cet album offre.
  • Ajoutez des onomatopées à l’histoire : “ooh!”, “wow!”, “berk!”. Ceci rendra l’histoire plus vivante, et donnera l’envie au tout-petit de vous imiter.

Qui a pris le dodolé de Zékéyé?

Zékéyé a perdu son dodolé! Une situation qui est vous peut-être familière! Zékéyé interroge les gens dès qu’il aperçoit un bout rouge qui pourrait être son dodolé rouge! C’est ainsi que nous sommes plongés au coeur de l’Afrique avec le boubou de la maman qui porte son bébé sur le dos, les calebasses sur les têtes des femmes africaines où sont cachés des mandrills, ou bien encore le sorcier et son youkoulélé! Ce n’est définitivement pas le vocabulaire que vous utilisez avec votre enfant au quotidien, ce qui représente une richesse pour votre enfant, d’être exposé à du vocabulaire inconnu.

S’il y a peu de chances que le doudou de votre tout petit se retrouve dans une calebasse, ou dans la gueule d’un crocodile, il lui rappellera probablement sa propre recherche! Un thème qui parle aux enfants avec la découverte d’un monde moins familier.

Auteur-Illustratrice : Nathalie Dieterlé

Edition : Hachette Jeunesse

Format du livre : Livre relié, avec des rabats.

Age : dès 18 mois

Langue(s) : français (traduit en espagnol “Donde esta el trapito de Iyoké?”)

Prix : 9 euros

  • Vocabulaire de la culture africaine
  • Prépositions spatiales
  • Structure de phrase (répétition)
  • Phrases relatives (qui, que).
  • Prenez l’air inquiet/triste de Zékéyé qui ne trouve pas son dodolé, pour faire percevoir l’émotion de Zékéyé a votre enfant et capter son attention.
  • Invitez-le à ouvrir les rabats en donnant le sentiment qu’il y a un vrai suspense!
  • Pour un enfant plus grand, demandez-lui sil pense que c’est le dodolé, ou ce que ça pourrait être!  On stimule ainsi son imagination, et on le fait participer.

Le tout petit bobo de Zékéyé

Un petit livre pour un gros coup de coeur! Zékéyé rencontre plusieurs animaux à qui il demande comment ils vont. Un astucieux découpage nous permet de voir tous les animaux de premier abord et de découvrir les maux de chacun de ces animaux. Sur l’idée de Zékéyé, un sorcier les guérit à coup de formule magique! Qu’en est-il de Zékéyé? Comment va-t-il? Il a un tout petit bobo… mais, a-t-il vraiment besoin qu’on le guérisse? Une fin pleine de tendresse qui permet d’aider les petits à relativiser leurs petits bobos!

Je pensais que ce livre ne serait d’aucun intérêt pour ma fille avant qu’elle ne soit capable de comprendre ce qu’est un bobo. Du haut de ses 10 mois, elle avait déjà fait de ce livre un favori! Les animaux, prenant vie sous les voix diverses de maman, la faisait alors beaucoup rire, et elle en redemandait! Un livre qui peut donc plaire aux petits mais qui sera surtout adapté à ceux qui s’inquiètent des tout petits bobos.

Auteur-Illustratrice : Nathalie Dieterlé

Edition : Hachette Jeunesse

Format du livre : Livre relié, avec des volets.

Age : dès 18 mois

Langue(s) : français (traduit en espagnol “Donde esta el trapito de Iyoké?”)

Prix : 9 euros

  • Vocabulaire des animaux
  • Vocabulaire pour exprimer un mal être
  • Question (“Comment ça va?”)
  • Citez le nom des animaux : “Coucou l’éléphant, comment ça va toi?”, etc. Il y a ainsi la répétition de la phrase “comment ça va?”, et les noms des animaux sont nommés.
  • Faîtes des voix différentes selon les animaux : bouchez-vous le nez pour l’éléphant enrhumé, faîtes une grosse voix pour le lion, etc.
  • Mettez-y les gestes : on peut tourner les mains quand le sorcier dit sa formule magique, pointer son doigt quand Zékéyé parle de son tout petit bobo.

Les premiers mots de l’enfant bilingue : témoignages

Afin d’illustrer mon dernier billet de blog sur les premiers mots de l’enfant bilingue, j’ai envoyé un questionnaire à quelques mamans ayant un enfant de moins de 3 ans. Parmi les témoignages, on retrouve de nombreuses langues parlées, dans les 4 coins du monde : France, Etats-Unis, Allemagne, Suisse, Thaïlande, Espagne, ou encore Italie.

Interroger quelques parents ne peut évidemment pas faire office d’étude. Mon objectif était plutôt d’illustrer mes propos, qui se basaient sur des études scientifiques, par les témoignages de parents qui me lisent.

Les premiers mots, plus tardifs?

Je leur ai notamment demandé si elles avaient eu le sentiment que leur enfant avait dit ses premiers mots un peu plus tard que les enfants de leur entourage monolingue.

Si on se fie à la croyance populaire, les témoignages devraient tendre vers une majorité d’enfants qui développent leur langage avec un décalage par rapport aux monolingues.

Et, au contraire, si on se fie aux études, on devrait tendre majoritairement vers des témoignages d’enfants qui ont développé leur langage en même temps que les autres.

[Roulement de tambours…]

Les réponses de ces mamans convergent effectivement vers ce que disent les études qui ont été faites. “Les premiers mots de Margot ne se sont pas faits attendre” dit même Cyriel, ou encore “tout au contraire”, selon la maman de Joséphine. Seulement 4 mamans sur 15 disent ressentir un petit décalage avec leurs pairs.

Il est vrai que ces réponses sont totalement subjectives. Aida dit d’ailleurs “ne pas être trop renseignée sur le développement du langage”. J’ai donc donné quelques repères objectifs à ces mamans pour voir si les enfants se situaient effectivement dans la norme. Leurs réponses ont confirmé leur première réponse.

Des facteurs contribuent cependant à donner aux parents et à leur entourage, un sentiment de retard.

La méconnaissance du développement du langage

Quand on ne sait pas bien à quoi s’attendre au niveau du langage, il est facile de mettre ce que l’on observe sur le compte du bilinguisme.

Il existe de grandes différences entre les enfants. A 18 mois, certains enfants commencent à former des phrases, quand d’autres en sont encore à dire quelques mots. Et pourtant, tous sont dans la norme.

Adeline dit par exemple : “A 18 mois, elle ne disait encore que très peu de mots en comparaison avec les enfants de mes connaissances non bilingues. Ceux-ci disposaient pour la plupart d’un vocabulaire de plus de 50 mots, et commençaient a former des phrases.”

Il est vrai qu’à 18 mois, les enfants ont en moyenne 50 mots, mais une moyenne veut aussi dire qu’il y a beaucoup d’enfants qui en ont moins, sans que cela constitue un retard. D’ailleurs, lorsque j’ai posé un peu plus de questions aux mamans qui avaient observé un décalage, je me suis rendue compte qu’il s’agissait d’enfants qui se situent plus dans la moyenne basse, mais qui ne présentent a priori pas de retard.

Le développement du langage est assez lent avant l’explosion lexicale qui se produit entre 16 et 20 mois. La maman de Lily dit avoir l’impression “qu’elle aurait parlé plus tôt avec une seule langue, car il s’est écoulé longtemps entre ses premiers mots, et un vrai développement du vocabulaire.” En réalité, ces moments de stagnation, décrits également par les mamans de Romy et Joséphine, sont des phases normales du développement, et ne sont pas propres à l’enfant bilingue.

Une langue plus tardive que l’autre

Voilà un autre facteur qui peut donner un sentiment de retard, surtout aux yeux d’une personne qui ne parle pas les deux langues de l’enfant.

Margot est une petite Franco-américaine de 3 ans, qui vit en France. Bien qu’elle ait dit ses premiers mots en même temps que les autres enfants, son premier mot anglais est arrivé à l’âge de 20 mois. Cela ne l’empêche pas de développer son anglais, mais plus lentement que le français, qui est la langue majoritaire. On ne peut pas parler de retard puisque une des langues se développe à un rythme normal. Si Margot devait être scolarisée en anglais, il ne faudrait pas s’inquiéter de ce développement plus lent, puisque l’exposition à l’anglais à l’école lui permettrait de rattraper ses pairs.

La langue de la communauté devient d’ailleurs bien souvent la langue dominante par la suite.

Kelly est francophone, son mari est anglophone, leur fils grandit en France. Malgré la dominance du français dans la communauté, c’est en anglais qu’il a dit ses premiers mots, mais, à 2 ans, c’est actuellement le français qui domine.

Le développement des langues amène parfois des surprises. Lily, 2 ans, grandit en Thaïlande dans une famille francophone, au sein d’une communauté anglophone. Selon sa maman, c’est le français qui est sa langue dominante. Pourtant, les premières phrases complètes sont arrivées en anglais!

Quelques repères

Je me suis dit qu’il serait bon d’ajouter quelques repères pour voir ce à quoi on doit s’attendre en moyenne au niveau de ces premiers mots. Je le rappelle encore, “en moyenne” veut dire qu’il y a des enfants qui n’y sont pas encore, et d’autres qui sont au-dessus Je précise les motifs de consultation pour chaque âge : on ne s’inquiète pas nécessairement si l’enfant n’est pas “dans la moyenne”.

  • 12 mois : C’est l’âge des premiers mots. En moyenne, les enfants ont 1-3 mots.

On peut consulter si : l’enfant ne babille pas, ne réagit pas à son prénom, ne semble pas interagir.

  • 18 mois : Les enfants disent entre 20 et 50 mots en moyenne, certains commencent à former des phrases de 2 mots.

On peut consulter si : l’enfant ne semble pas comprendre, produit moins de 10 mots.

  • 24 mois : Les enfants font des phrases de 2-3 mots, avec un vocabulaire moyen de 200 mots, le discours est intelligible 50% du temps.

On peut consulter si : l’enfant n’imite pas (gestes, sons), produit moins de 50 mots, ne fait pas de phrases de 2 mots, ne comprend pas les consignes simples.

L’utilisation des signes pour accompagner les premiers mots des enfants a été évoquée dans plusieurs témoignages. J’y consacrerai prochainement un billet de blog complet.

Finalement, ce petit questionnaire qui ne peut pas faire office d’étude confirme cependant ce que les études nous montrent. Plusieurs mamans ont terminé le questionnaire sur une note très positive. En ce sens, je vais clôturer ce billet avec les mots de Zoé : Le bilinguisme, “c’est une chance extraordinaire, et je suis fière que nous puissions lui offrir”.

Jeu de la routine du dodo des jours spéciaux

Suite à mon billet de blog qui vous suggérait des livres de bisous, je vous présente un jeu de bisous de chez Djeco. Un jeu simple, plein de tendresse, qui a beaucoup d’atouts comme vous allez le voir dans cet article.

Principe du jeu

La boîte de jeu se transforme en lit avec un petit matelas. On choisit un personnage (fille ou garçon), que l’on place éveillé (yeux ouverts) dans le lit.

L’enfant pioche ensuite des cartes l’une après l’autre.

  • S’il tombe sur une carte jeu, il la met de côté sur une pile.
  • S’il tombe sur une carte soleil, il retire 1, 2 ou 3 carte(s) de sa pile (selon le nombre de soleils).
  • S’il tombe sur la carte oreiller, drap ou doudou, il la pose sur le lit.

Le jeu prend fin lorsque les trois cartes pour le dodo (oreiller, drap et doudou) ont été trouvées. On prend la pile de cartes restantes, et le parent fait alors les bisous, les chatouilles ou les chansons selon les indications sur les cartes. Une fois toutes les cartes épuisées, on retourne le personnage (yeux fermés), en lui souhaitant bonne nuit!

  • Il est possible de jouer avec plusieurs enfants : les enfants piochent les cartes chacun leur tour, et le parent fait les actions avec tous les enfants, à la fin du jeu.
  • Il est aussi possible d’échanger les rôles, et que ce soit l’enfant qui donne les bisous, les chatouilles et chante selon les cartes.

Une routine du dodo pour les jours spéciaux

C’est un jeu plein de tendresse à faire avec son enfant. Les cartes proposent de faire des bisous sur différentes parties du corps, des bisous spéciaux, ou des tonnes de bisous. Mais aussi de chatouiller, de caresser la tête, d’imiter le hibou, ou bien encore de chanter.

On peut le mettre de côté pour la routine du dodo des jours spéciaux. Ainsi, cela pourrait être le jeu du vendredi soir afin de marquer le weekend, ou bien le jeu de la routine du dodo pendant les vacances.

Un jeu multi-âge …..

Sur la boîte, il est indiqué que ce jeu est pour les 3-6 ans. En réalité, il n’est pas exclu de l’utiliser plus tôt, ou plus tard.  Avec les plus jeunes (dès 18 mois), vous pouvez piocher une carte et faire les actions, sans introduire plus de règles. On peut également jouer à faire semblant de mettre le personnage dans son lit. Au-delà de 6 ans, on aime toujours recevoir des bisous et des chatouilles. Il y a donc de fortes chances que ce jeu serve un moment!

…pour toutes les langues

C’est un jeu qui peut se jouer dans n’importe quelle langue puisqu’il n’y a aucun texte. Par ailleurs, l’index qui explique ce que l’on doit faire avec chaque carte est traduit dans 10 langues!

Papa, maman, grand-mère, ou la nounou peuvent tous y jouer, peu importe la langue parlée par chacun!

Idées d’orthophoniste pour le langage

Le langage se fait avant tout dans le plaisir! Tout jeu est l’occasion de stimuler le langage de son enfant. Voici quelques idées pour le faire de façon subtile avec ce jeu. Les idées proposées vont du plus facile au plus difficile. Je ne donne volontairement pas d’âges, allez-y selon les capacités de votre enfant.

  • Sans montrer la carte à votre enfant, demandez-lui de faire un bisou sur les différentes parties du corps (sur vous, une poupée ou un doudou, au choix de l’enfant). Vous pouvez aussi inventer plus de consignes avec d’autres parties du corps : la main, la tête, etc.
  • Sans regarder la carte, demandez à votre enfant de donner lui-même la consigne indiquée sur la carte (une fois le jeu déjà connu).
  • Demandez-lui de raconter une histoire au personnage avant d’aller se coucher.
  • Demandez-lui d’expliquer les règles à une personne qui ne connaît pas ce jeu. Attention, ceci n’est pas une tâche aisée, mais c’est un bon exercice.
  • Montrez 2-3 cartes à votre enfant, puis après les avoir cachées, demandez-lui de refaire les consignes des cartes de mémoire. Vous pouvez augmenter la difficulté en cachant plus de cartes.

Un jeu qui est une occasion de plus de se faire des tonnes de bisous, et surtout de passer un bon moment avec son enfant! Il est aussi l’occasion de solliciter le langage, la structuration temporelle et le respect de règles, le tout dans le plaisir et la douceur!

Stimuler le langage avec des livres et des bisous

En ce mois de l’amour, le mois de la Saint-Valentin, je voulais vous présenter quelques livres qui offrent l’occasion de se faire des bisous de toutes sortes! J’ai fait une sélection qui permet de montrer tout ce que les livres peuvent apporter aux enfants au niveau langage. De l’imitation à la construction de phrases, l’enfant apprend en passant un moment tendre et drôle!

« Tous les bisous » – Imitation et vocabulaire

Du gros bisou d’éléphant au tout petit bisou de fourmi, en passant par le bisou chatouille et le bisou qui pique, on fait le tour de tous les bisous! Un livre cartonné aux couleurs vives qui peut être proposé dès les premiers mois de bébé. 

C’est un album qui permet au tout petit d’entendre plein de mots de vocabulaire en passant un moment tendre avec son parent. Non seulement il donne une excuse pour faire une tonne de bisous à son bébé, mais il est aussi l’occasion pour le parent de mettre en scène plein de bisous. Ainsi, le parent va sortir la langue pour le bisou toutou, se frotter le nez pour le bisou esquimau, montrer la tristesse sur son visage pour le bisou bobo, ou la peur pour le bisou au loup, etc. Cette mise en scène va aider l’enfant a comprendre le vocabulaire.

Quand l’enfant grandit, on peut lui demander de reproduire les bisous. Dans un premier temps, l’enfant pourra imiter le parent, puis le faire de lui-même : “comment imagines-tu un gros bisou d’éléphant?”

Le système d’intercalaires qui est proposé permet également de “jouer” avec ce livre quand l’enfant grandit. On peut alors lui demander de retrouver le bisou qui pique, le bisou maman, ou le bisou toutou! On sollicite alors la compréhension du langage de l’enfant.

C’est un livre qui est tout à fait approprié pour être utilisé dans la routine du soir.


Informations

Auteurs : Alex Sanders – Pierrick Bisinski

Edition : Loulou et compagnie – Ecole des loisirs

Format du livre : Livre cartonné avec intercalaires

Age : dès la naissance

Langue(s) : français, espagnol (todos los besos)

Date de parution.: mai 2001

Prix : 10,70 euros

Objectifs Langage

  • Vocabulaire
  • Imitation
  • Compréhension

Astuces Lecture

  • Exagérez chacun des bisous pour que l’enfant identifie et comprenne bien les mots du livre.
  • Laissez lui l’occasion de vous imiter, sans l’imposer.
  • Une fois le livre bien connu, demandez lui de retrouver les différents bisous en s’aidant des petites images sur les intercalaires.

« Le bisou bulle » – prépositions spatiales

Dodo, personnage de Benoît Charlat, fait une bulle qui s’envole pour un doux voyage. Sa bulle nous emmène au-dessus de beaux paysages, avant de s’éclater délicatement sur la joue de sa dulcinée.

J’aime beaucoup la douceur des bulles (une des raisons du choix du titre de mon blog!), alors je suis tombée sous le charme de cette histoire pleine de tendresse avec un bisou bulle!

Un livre aux illustrations simples et colorées, avec un texte court adapté aux plus petits. La bulle s’envole tout en haut, au-dessus des maisons, au-dessus de l’océan, au-dessus des montagnes, au-dessus des arbres, mais aussi parmi les étoiles, sous un arc-en-ciel pour finir sa course dans un jardin merveilleux! L’enfant apprend le langage avec la répétition. La répétition que l’on retrouve dans ce livre est donc particulièrement adaptée aux petits qui sont en plein apprentissage de leur langue. On peut faire un rond avec sa main pour symboliser la bulle, et la faire voler tout en haut, au-dessus de nos têtes!


Informations

Auteur : Benoît Charlat

Edition : Loulou et compagnie – Ecole des loisirs

Format du livre : Livre cartonné

Age : dès 6 mois

Langue(s) : français

Date de parution : septembre 2017

Prix : 10,50 euros

Objectifs Langage

  • Vocabulaire
  • Prépositions spatiales

Astuces Lecture

  • Accompagnez votre lecture de gestes pour montrer ce que veut dire “au-dessus” : levez la main et laissez la flotter en l’air comme une bulle!
  • Pointez du doigt la bulle sur la page pour faciliter la compréhension, ainsi que les différents éléments cités (maisons, océan, étoiles…).

« Le bisou arc-en-ciel » – couleurs et émotions

Un livre plein de tendresse, de compassion, et bien entendu plein de bisous!

Lola s’est fait mal au doigt, alors Malo lui fait un bisou jaune. Le bisou jaune, c’est un bisou-bobo, doux comme un petit poussin jaune!

Le bisou rouge, c’est le bisou qu’on fait quand on est content.

Le bisou vert, c’est le bisou guili-guili.

Le bisou rose, c’est le bisou-dodo.

8 couleurs, 8 bisous. Mais le bisou préféré, c’est le bisou arc-en-ciel! C’est le bisou qu’on fait n’importe quand, à n’importe quel moment de la journée!

Ce livre permet donc de parler du quotidien de l’enfant (dire bonjour, au revoir, bonne nuit), en incluant toutes ses émotions (douleur, joie, tristesse, colère…). L’association de ces moments/émotions avec des couleurs est une bonne idée. Cela permet non seulement de nommer les couleurs, mais l’association permet surtout d’aider à identifier ces ressentis. On retrouve d’ailleurs très souvent les couleurs dans les livres qui parlent d’émotions.

Ici, on peut donc parler des bisous qui sont faits dans des moments de tristesse, colère ou joie, dans des moments du quotidien, mais aussi des bisous différents comme le bisou esquimau, le bisou baise-main ou le bisou guili-guili. Pour cette raison, je le trouve vraiment complet, comme le bel arc-en-ciel que l’on retrouve en fin de livre!


Informations

Auteur : Kimiko

Edition : Loulou et compagnie – Ecole des loisirs

Format du livre : Livre cartonné

Age : dès 1 an

Langue(s) : français

Date de parution : septembre 2015

Prix : 11,50 euros

Objectifs Langage

  • Imitation
  • Vocabulaire (couleurs, émotions)
  • Syntaxe (phrases complexes)

Astuces Lecture

  • Faîtes chacun des bisous avec votre enfant (avec son consentement), en exagérant les émotions des oursons pour faciliter la compréhension et l’identification des émotions.
  • Laissez votre enfant vous imiter, sans l’imposer.
  • Avec les plus grands, discutez de tous ces bisous : ceux qu’il aime, n’aime pas, ses préférés, etc.

« Le crapaud qui faisait des bisous » – syntaxe (relative en qui)

Ce livre fait partie d’une collection qui est à la fois drôle, et idéale pour les petits en plein apprentissage du langage. Pour apprendre à parler, il y a deux ingrédients importants : le plaisir et la répétition! C’est en entendant encore et encore les mots, et les structures de phrases, que les enfants apprennent à parler. Cette collection allie ces deux ingrédients puisqu’elle propose des livres avec une phrase qui se répète sur chaque page, en changeant juste un mot ou deux! Le tout dans le plaisir, puisque les histoires sont aussi très drôles!

Puisque nous parlons de livres de bisous, je vous parle ici du “crapaud qui faisait des bisous”!

C’est l’histoire d’un crapaud qui adorait faire des bisous : des bisous qui mouillent, qui moussent, qui glissent… et quand c’est son amoureuse, il faisait tous ces bisous en même temps!

C’est l’occasion de faire plein de bruitages vraiment rigolos! Les onomatopées (bruitages) permettent au jeune enfant de développer les sons, de découvrir comment produire les sons avec sa bouche.

Un livre vraiment drôle, à un tout petit prix!


Informations

Auteur : Benoît Charlat

Edition :  Les 400 coups

Format du livre : Livre cartonné

Age : dès 1 an

Langue(s) : français

Date de parution : novembre 2013 (première édition mai 2002)

Prix : 4 euros

Objectifs Langage

  • Imitation
  • Onomatopées
  • Vocabulaire
  • Syntaxe – relative en qui

Astuces Lecture

  • Faîtes les bisous du crapaud en faisant le bruitage que l’on peut imaginer quand on fait un bisou qui mousse, glisse, etc. et laissez votre enfant vous imiter, sans l’imposer.
  • Lisez le texte encore et encore, cela permet à l’enfant d’assimiler la structure syntaxique qui est répétée sur chaque page : “avec…., il faisait des bisous qui…”.

Vous avez donc ici 4 occasions de faire plein de bisous à votre enfant ou à son doudou, des bisous de toutes sortes, tout en l’aidant à développer son langage!

Les premiers mots de l’enfant bilingue

Les premiers mots, un moment fabuleux dans la vie de votre bambin! Mais si ces premiers mots émerveillent les parents, ils sont aussi sources d’interrogations, et parfois d’inquiétude.

Dans cet article, je me focalise sur les questions qui ont trait aux enfants bilingues : sont-ils en retard? Comment les comptabiliser?

L’âge des premiers mots

En tant que parents, nous sommes à l’affût du moindre son que notre tout-petit peut faire! Les bébés bilingues ne font pas plus attendre leurs parents que les autres, ils babillent au même âge que les monolingues! C’est donc tout naturellement quils prononcent leurs premiers mots vers 12-13 mois en moyenne, comme pour les enfants qui grandissent avec une seule langue.

Certains avancent l’idée qu’ils prononcent ces premiers mots un peu plus tard. Ils auraient besoin de temps pour assimiler et distinguer les deux langues qu’ils entendent au quotidien.

Cette théorie n’est pourtant pas confirmée par les études sur le bilinguisme. Dans un précédent article, je reviens sur cette question de retard de langage supposé des enfants bilingues.

Mais alors, pourquoi ai-je observé plusieurs enfants bilingues qui ont dit leurs premiers mots sur le tard?

Les études ne contestent pas vos observations, mais elles sont en réalité sans lien direct avec le bilinguisme. Si votre enfant marche à 15 mois, alors que votre neveu a marché à 10 mois, il ne vous viendrait pas à l’idée d’incriminer le bilinguisme de votre enfant. Il en est de même pour les premiers mots : chaque enfant suit son rythme. Il existe cependant des particularités au développement du langage de l’enfant bilingue, mais l’âge des premiers mots n’en fait pas partie.

“Explosion lexicale” chez les bilingues

L’explosion lexicale correspond à la période où le langage connaît une accélération : votre enfant se met à apprendre plusieurs mots nouveaux chaque jour. Cela se produit en moyenne vers 16-20 mois.

Les études sur l’explosion lexicale chez les enfants bilingues sont peu nombreuses. Il semblerait cependant qu’elle se produise au même moment que pour les enfants monolingues.

Il existe cependant une différence dans l’explosion lexicale des enfants bilingues. Ces derniers ne développent pas toujours leurs deux langues au même rythme : la plupart des enfants bilingues ont une langue dominante. L’explosion lexicale peut donc avoir lieu dans un premier temps dans cette langue forte, et n’arriver que plus tard dans la seconde. Barbara Abdelilah-Bauer parle d’un effet de balancier : si le lexique augmente dans une langue, il stagne dans l’autre.

N’oubliez pas que la langue dominante n’est pas quelque chose de statique. Bien souvent, la langue dominante est celle de la maison les premières années de vie, puis la scolarisation vient inverser cette tendance. Cet effet de balancier n’a donc aucune raison de vous inquiéter.

Premiers mots selon les langues parlées

Le tout premier lexique de l’enfant serait influencé par la langue qu’il parle. Ainsi, les petits francophones produiraient, en moyenne, davantage de verbes dans leur premier lexique que les petits anglophones. De telles différences ont été observées avec d’autres langues également. Parfois, le phénomène peut être expliqué par la structure de la langue : ainsi, le coréen met le verbe en valeur en le positionnant en fin de phrase. Les études sur ce sujet sont encore rares, et il pourrait y avoir des biais de méthodologie, mais les résultats observés à ce jour sont trop différents pour être expliqués uniquement par de tels biais.

Ce qu’il est intéressant de retenir, c’est qu’une langue véhicule aussi des particularités structurelles et culturelles, qui ont une influence sur les mots que l’enfant prononce. Ainsi, si on utilise une liste de premiers mots communs chez les jeunes enfants, il faut garder en tête que ces mots peuvent varier d’une langue à l’autre.

Compter les mots de l’enfant bilingue

Voici le premier lexique d’Axel, 18 mois.

Si son langage était évalué en ne tenant compte que de son vocabulaire en anglais, on aurait une fausse idée de son niveau de langage.

Alors comment compter les mots d’Axel?

Il faut prendre en considération les deux langues, mais ce n’est pas aussi simple qu’additionner les mots des deux langues, auquel cas Axel aurait 28 mots.

Si nous regardons les mots en italique dans la liste des mots d’Alex, nous nous apercevons qu’il s’agit de mots que nous retrouvons dans les deux langues, il y a deux cas de figure :

  • les mots “more” et “encore” sont des doublons : les mots sont différents, mais connus dans les deux langues.
  • Le mot “ba” pour balle ou ball : un mot qui n’est peut-être dit que dans une seule langue, sans que nous puissions définir laquelle.

Dans un cas, comme dans l’autre, nous ne comptons alors qu’un seul mot.

Avec ce calcul, Axel a donc un total de 24 mots, ce qui est moins que les 28 additionnés, mais bien plus que 7 mots si on ne prenait que l’anglais.

Dans la pratique, il n’est pas toujours aussi facile de compter les mots d’un bambin, le principal message à retenir étant que les deux langues sont à prendre en considération pour évaluer le langage de l’enfant bilingue.

En somme, le développement des premiers mots de l’enfant bilingue ressemble fortement à celui des enfants monolingues. Ce qui doit surtout être retenu, c’est que si on ne prend en compte qu’une seule des langues de l’enfant, on ne voit qu’une partie de son développement.

Pour en savoir plus

Mes premières comptines bretonnes : transmettre une culture

Le bilinguisme vient parfois avec un biculturalisme. En tant que Bretonne, il est important pour moi de transmettre cette partie de ma culture à ma fille. Mais, quand on habite dans un pays où peu de personnes savent situer la Bretagne sur une carte, c’est définitivement un challenge.

Le patrimoine breton vient également avec une langue, que je ne parle, ni ne comprends. J’aimerais tout de même que ma fille entende les sonorités de cette langue. Quoi de mieux que de commencer par les comptines! Dans un précédent article, je vous parlais des raisons de réciter les comptines dans votre langue maternelle : parmi celles-ci, j’avais notamment cité la transmission de la culture.

Un livre sonore

Une jolie sélection du répertoire breton interprété par Rozenne Talec, auteure et chanteuse bretonne. On y trouve des chansons en français, mais également en breton, avec une traduction en bas de page.

Comme dans la plupart des livres sonores, il s’agit d’extraits de chansons uniquement, ce qui est parfait pour donner un premier aperçu. Cependant, je me suis sentie frustrée avec le simple extrait de la jument de Michao! J’avais envie de poursuivre cet air si connu! Cela m’a donc donné envie de faire écouter davantage de musiques bretonnes à ma fille, et même de me rappeler certaines paroles oubliées!

Les illustrations sont plutôt sympathiques, nous y retrouvons plusieurs éléments qui rappellent la Bretagne : des marins, la mer, les bateaux, un phare, et bien entendu des costumes traditionnels! Ma seule critique serait le choix d’avoir dessiné un train alors que la chanson dit que les bigoudènes ont pris un car.

Dans ce livre, vous trouverez donc un extrait des chansons suivantes :

  • Tri Martolod (en breton)
  • Dans les prisons de Nantes
  • Toutouig (berceuse en breton)
  • La jument de Michao
  • Farine de froment, farine de blé noir
  • Bro Gosh ma zadou (hymne breton, en breton)

Transmettre une culture régionale

Pour une bonne transmission de la langue, il est préférable que nous chantions nous-mêmes les comptines aux enfants, plutôt que de se servir de livres sonores. Cependant, j’aime les livres sonores car ils sont une opportunité de fredonner ces chansons! Je ne penserais pas à chanter ces airs bretons si ma fille n’attrapait pas ce livre sur son étagère! Par ailleurs, je ne parle pas du tout breton, je ne cherche pas à apprendre cette langue à ma fille, ces livres sonores sont donc parfaits pour un éveil aux langues.

Malgré mon prénom très breton, la langue bretonne n’a pas eu une grande place dans mon enfance, je ne connais que très peu de mots, mais je l’ai entendu à la radio, à la télévision. Je ressens cette envie de faire connaître l’existence de cette langue à ma fille. Ne devenons-nous pas plus patriotique en étant à l’étranger? Si c’est le cas pour mon patriotisme envers la France, ça l’est probablement d’autant plus pour ma fierté d’être Bretonne. Je n’avais jamais assisté à un Fest-noz avant d’habiter New York, je ne disais pas “yec’hed mat” pour trinquer, et je ne connaissais pas l’hymne breton! C’est en me rapprochant de la communauté bretonne à New York que je me suis ouverte à tout cela. Je souhaite donc transmettre cette partie de ma culture à ma fille, et c’est donc avec plaisir que je retrouve notamment l’hymne de la Bretagne dans ce livre sonore. Je ne connaissais pas la chanson “farine de froment, farine de blé noir”, mais ce fut également un bonheur de découvrir une chanson qui cite la ville où est née ma fille, l’occasion plus tard de lui expliquer l’immigration des Bretons en Amérique.

Et vous? Etes-vous plus patriotique à l’étranger? Souhaitez-vous transmettre une culture régionale à vos enfants?

Illustratrice : Lucile Ahrweiler

Edition : Grund

Format du livre : Petit livre sonore cartonné

Age : dès la naissance

Langue(s) : Breton et français

Prix : 9,95 euros

  • Vocabulaire
  • Syntaxe (répétition)
  • Conscience phonologique
  • Chanter avec le livre pour que votre enfant perçoive mieux les paroles ,et soit capable par la suite de chanter à son tour.
  • Invitez votre enfant à actionner les puces sonores, quand il est capable de le faire, pour le rendre actif dans la découverte du livre. Vous pouvez guider le doigt d’un enfant plus jeune.
  • Décrire et commenter les images avec votre enfant, selon ses capacités, pour l’amener à mieux comprendre les comptines (notamment quand le texte n’est pas en français) et à décrire/raconter.

Livres de crêpes pour les petits

La chandeleur approche, c’est donc l’occasion de sortir la crêpiere et les livres qui célèbrent les crêpes! Bien entendu, nul besoin d’occasion pour faire des crêpes, mais pourquoi ne pas rendre cette occasion plus spéciale pour transmettre un peu de notre culture!

Voici une sélection de trois livres pour vous accompagner en cuisine avec vos enfants!

La recette, les crêpes - Dedieu

Si vous avez un enfant de moins de deux ans, qui ne peut pas encore participer à la confection de crêpes, je vous suggère le livre de Dedieu : “La recette, les crêpes”.

Un livre au très grand format, avec des images contrastées en noir et blanc. Un album tout à fait adapté aux bébés qui développent encore leur vision.

“Versez 250 grammes de farine dans une terrine, et creusez un puit…”

Lire la recette des crêpes à un bébé, quelle idée!? Les tout-petits sont sensibles a la musique des mots, on peut donc lire une recette ou un théorème de mathématiques à son enfant! Je vous invite à lire ma chronique sur cette collection de livres pour en savoir davantage.

Auteur : Thierry Dedieu

Edition : Seuil Jeunesse

Format du livre : Grand livre cartonné

Age : dès la naissance

Langue(s) : Français

Date de parution : Janvier 2019

Prix : 14,50 euros

  • Intérêt pour le livre
  • Musicalité du langage : intonations, mélodie, rythme, sons.
  • Vocabulaire
  • Placez-vous face à votre bébé : selon son âge, bébé peut être sur le dos, sur le ventre, ou assis. Cela permettra à votre bébé de voir votre visage : vous capterez ainsi mieux son attention et il pourra voir votre bouche et vos expressions faciales.
  • N’hésitez pas à pointer du doigt sur les livres pendant votre lecture. Cela rend la lecture plus interactive, et aide votre enfant à mettre du sens sur les mots.
  • N’oubliez pas de mettre des intonations dans votre lecture : c’est la musique des mots que l’on recherche à travers cette recette. Nul besoin de chanter, l’intonation et le rythme de voix sont suffisants!

La petite crêpière

J’ai découvert ce petit livre dans la librairie d’un petit village breton. Il fait partie d’une collection “Découvre en Bretagne” qui initie les enfants à la culture bretonne. On y retrouve le vocabulaire lié à cette culture : des ingrédients pour faire les crêpes dans cet album, aux parties du costume traditionnel breton dans “La petite bretonne”.

Lénaïg aide sa grand-mère à faire des crêpes pour la kermesse du village. Elle va donc récolter les ingrédients nécessaires : les œufs dans le poulailler, la farine chez le meunier, etc. Puis, vient le moment de mélanger tout cela dans une jatte, et même, d’attendre que la pâte à crêpes repose, avant de la verser sur le billig!

Petit point bonus, tout le vocabulaire cité dans le livre est ensuite traduit en breton sur la dernière page.

J’aime le fait que Lénaïg va chercher ses ingrédients, l’enfant peut donc apprendre à associer le beurre avec le crémier, le lait avec la vache (pas toujours évident pour les enfants de la ville!), etc.

Ce livre peut être lu avant la confection de crêpes. Après la lecture, on peut demander à l’enfant s’il se souvient de tout ce dont a besoin, et dans quelle ordre on fait les choses. Un petit livre tout simple très approprié pour cette fête qui a du succès car très simple a célébrer!

Auteur : Christophe Boncens

Edition : Beluga

Format du livre : Petit livre cartonné

Age : dès 18 mois

Langue(s) : Français

Date de parution : Octobre 2009

Prix : 5,60 euros

  • Vocabulaire
  • Associations sémantiques
  • Syntaxe (phrases complexes)
  • Laisser votre enfant nommer le nom des ingrédients, en les pointant sur l’image.
  • Avant d’ouvrir la page, demandez à votre enfant s’il sait où l’on peut trouver l’ingrédient à venir.
  • Lorsque vous préparez vos ingrédients, demandez-lui s’il se souvient de ce dont vous avez besoin, si nécessaire aidez-le : “tu te souviens, elle allait voir la vache, pourquoi?”, etc.
  • Posez-lui des questions : “qu’aimes-tu mettre sur tes crêpes? Qu’est-ce que tu aimes préparer avec Mamie/papi/maman….?”

Kiki fait des crêpes

Un livre au petit format plein d’humour, pour les enfants, mais aussi pour les parents! A commencer par la couverture : “Si vous avez capté La théorie du chaos de James Gleick, vous devriez comprendre Kiki fait des crêpes”.

C’est crêpe party chez Kiki, qui a invité ses amis. Ce dernier se met donc aux fourneaux, mais faire sauter les crêpes n’est pas une tâche aussi aisée qu’elle n’y paraît! Après le sentiment d’échec, c’est finalement sur une note positive que se termine le livre!

Auteur : Vincent Maloneb

Illustrateur : Jean-Louis Cornalba

Edition : Seuil Jeunesse

Format du livre : Livre relié

Age : dès 3 ans

Langue(s) : Français

Date de parution : Janvier 2015

Prix : 6,90 euros

  • Vocabulaire
  • Syntaxe (phrases complexes)
  • Inférences
  • Posez des questions à votre enfant pour l’amener à anticiper les actions, et/ou résoudre les problèmes : Penses-tu que Kiki va réussir à faire les crêpes? Que va-t-il se passer s’il n’y arrive pas? Que pourrait-il faire? etc.
  • Faîtes-le raconter sa propre expérience : “comment aimes-tu les crêpes? Qu’es-tu capable de faire en cuisine? etc.”

Et chez vous? Fait-on des crêpes à la chandeleur?